Le flexitarisme, encore appelé semi-végétarisme, est un néologisme venant tout droit des Etats-Unis. C’est une bonne solution pour passer à un régime alimentaire où la part des protéines végétales serait de 3/4, pour 1/4 de protéines animales, c’est-à-dire l’inverse de nos habitudes actuelles.
Les personnes qui ont adopté ce type de régime alimentaire, les flexitariens, ne consomment pas de viande ou de poisson chez elles mais en mangent de temps à autre, par exemple à l’occasion d’un repas entre amis, en famille ou au restaurant. Les maîtres mots du flexitarisme sont la flexibilité et la diversification, et c’est surtout un bon compromis pour passer à une alimentation plus végétale et plus saine sans pour autant se priver. C’est également une option intéressante pour une transition progressive vers un régime végétarien.
Tout comme les végétariens, les flexitariens consomment s’ils le souhaitent œufs, lait, fromage ou encore beurre et yaourts. Il est cependant conseillé d’adopter de nouvelles habitudes alimentaires qui permettent de limiter les apports en protéines animales.
Pour cela l’association de céréales (semoule, riz, maïs…) et de légumineuses (pois chiche, haricots, lentilles…) permet à l’organisme de couvrir les besoins journaliers en protéines. Ce sont aussi des aliments très riches en fibres et pauvres en cholestérol. Le flexitarien veille également à réduire sa consommation de produits raffinés qui sont gorgés de sucre et de sel et appauvris en vitamines et minéraux.
Quelques idées d’associations céréales/légumineuses :
Semoule/pois chiche
Quinoa/haricot rouge
Riz/lentilles
Millet/haricot rouge
Riz/ soja
Mais/haricot
Pain complet/soupe de haricot
Blé/lentilles
Etre flexitarien présente de nombreux avantages :
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Economiques : le fait de limiter sa consommation de viande permet de privilégier la qualité sur la quantité. En effet, limiter ses dépenses concernant la viande permet d’accéder à des produits issus de l’agriculture biologique, dont les bienfaits sur la santé et l’environnement sont reconnus. Cela permet également de consommer local et de soutenir les agriculteurs de sa région.
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Environnementaux : consommer moins de viande issue d’une production et d’une transformation industrielle, c’est lutter contre les méfaits de l’élevage industriel à savoir la dégradation des sols, les émissions de gaz à effet de serre, la réduction de la biodiversité, la désertification, le gaspillage de l’eau…
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Sur la santé : il a été démontré qu’une diminution de notre ration de viande permettait de stopper et même de faire régresser les effets des maladies cardio-vasculaires ou encore de limiter les risques de développer certains cancers. C’est également efficace contre le surpoids et l’obésité. En accompagnant la réduction de la consommation viande par une alimentation plus variée, et par un apport plus élevé en fruits et légumes, les effets de la fatigue et du stress se font moins ressentir, en se sent plus en forme !